A y est, la brasserie est installée à Thionville.

Les deux brasseurs nancéens sont un peut en retard, faute au fiston qui fait un début de bronchiolite...

Enfin, vers 12h, l’équipe de brasseurs au complet.

Petit apéro à la Chimay bleue, un bon poulet fermier aux olives et tomates, accompagné  d’un sympathique Pommard, plateau de fromage et gâteau au chocolat sur un liquoreux de Chypre... et vers 14h, le brassage peut commencer...

La fine équipe : Catherine, Sylvain & Nico.

Au programme, une blonde triple...

Première étape, la mise en culture des levures pour le pied de cuve, c’est bibi qui s’y colle.

Pendant ce temps là, 6 kg de grain à concasser pour Catherine et 20 l d’eau à transvaser du jerrican à la cuve d’empattage et à porter à 54°C pour Sylvain.

Premier palier à 52°C pendant 15 minutes. Faut touiller... Second palier à 63°C pendant 30 minutes, troisième palier à 72°C pendant 40 minutes. Relais de touillage toutes les 10 minutes ! Pendant ce temps là, suivi de la finale de Roland Garros, occupation des 2 neveux et préparation de la phase de filtration... et un bon café !

Ca y est, l’empattage est terminé, on filtre et on rince les drèches. Pendant ce temps là, nettoyage de la cuve électrique et préparation de l’ébullition (préparation du sucre candi et du sac de houblon).

Le moût filtré est remis en cuve et chauffage jusqu’à ébullition. Au bout de 15 minutes d’ébulltion, ajout du sucre et du houblon, cuisson pendant 80 minutes.

Les vapeurs de malt et de houblon on l’air d’avoir un effet efficace contre la bronchiolite ! Le neveu à l’air content de pouvoir enfin respirer :o)

Il fait chaud, il fait soif, c’est l’heure de l’apéro, hop une petite Bofferding pour calmer la soif...

Pâtés lorrains, on tue la bouteille de Pommard...

Enfin, la cuisson se finit...

Branchement du refroidisseur à plaques  contre-courant. Il faut abaisser la température du moût de 100°C à 28°C...

Après son passage dans le refroidisseur, le moût se retrouve dans la cuve de fermentation...

Mauvaise nouvelle, le moût est à 32°C, trop chaud, on va tuer les levures...

Il est 22h, il fait 25°C dans la cuisine, ça va être long... Passage du seau dans la baignoire dans de l’eau à 17°C, en 15 minutes baisse de 1°C seulement... Ras le bol... Solution radicale, il fait 12°C dehors, on ferme le seau hermétiquement, on place le barboteur et on met le tout sur le balcon...

23h45, enfin le bazar est redescendu à 28°C.

Incorporation du pied de cuve, mesure de densité : 1066.

On baptise la cuvée «BOUDA», contraction des noms de famille des brasseurs...

On ferme le seau, on place le barboteur et à vous de jouer les levures !

Nous on va se coucher !